Lydia, l’application française de paiement mobile, vient de franchir un cap majeur en se réinventant sous un nouveau nom : Sumeria. Cette transformation va bien au-delà d’un simple changement de nom. Elle s’accompagne d’une remise en question profonde du modèle bancaire traditionnel, avec une proposition audacieuse : un compte courant rémunéré.
Le public cible principal de Sumeria ? Les 18-34 ans, considérés comme le segment de la population le plus demandeur et le plus familiarisé avec les technologies numériques. Ils représentent déjà une part significative des 8 millions d’utilisateurs de la plateforme de paiement mobile, lancée en 2013.
Avec pour ambition de devenir la première banque numérique européenne d’ici 2030, voici les grandes lignes de cette transformation.
Le virage bancaire amorcé en 2016
Depuis sa création, Lydia s’est constamment positionnée comme une alternative novatrice dans le secteur financier. Ce changement de nom marque une étape significative dans son évolution.
Une offre inédite en France
Sumeria se distingue par sa volonté de défier les banques traditionnelles en proposant des comptes courants rémunérés. Cette initiative, unique dans le pays, vise à attirer jusqu’à 5 millions de clients.
Le changement de nom et d’identité visuelle
Le rebranding de Lydia en Sumeria ne se limite pas à un simple ajustement de l’identité. Il englobe une refonte complète, incluant le design, le logotype, et la charte graphique.
Une réflexion sur les couleurs et la charte graphique
Le choix des couleurs et de la charte graphique revêt une importance cruciale dans la création d’une identité visuelle forte. Cette étape stratégique permet à Sumeria de se réinventer et surtout se démarquer tout en véhiculant ses valeurs et sa vision.
En résumé, le passage de Lydia à Sumeria représente bien plus qu’une simple métamorphose cosmétique. C’est le symbole d’une ambition renouvelée, celle de révolutionner le paysage financier français avec des solutions innovantes et audacieuses.
Mais pourquoi ce nom ?
Sumeria évoque la civilisation sumérienne, connue pour ses nombreuses innovations, notamment dans les domaines de la littérature et de l’architecture. C’est à la fois poétique et empreint d’humanité.
Un nouveau nom qui résonne dans l’industrie et se pose en challenger des géants comme Uber, Airbnb ou Spotify en leur temps.
Sumeria, c’est aussi une promesse au delà d’un nom symbolique : rendre la banque invisible. L’application se concentre sur une expérience client fluide, facilitant la gestion financière. Des widgets permettent d’accéder rapidement au solde du compte, sans même déverrouiller son smartphone. « Notre but est de faire oublier la banque », déclare Antoine Porte, représentant de Sumeria.
Une application qui évolue, son design et sa charte graphique aussi
Sumeria affiche désormais sa nouvelle couleur fétiche : un beau vert feutré et apaisant qui faite rentrer l’application dans une ère de la banque plus actuelle. Exit donc le bleu utilisé pour Lydia, très ancré dans ces anciennes envies startupiennes à la Facebook ou bien la Silicon Valley.
Le design de l’application se veut simple et le plus accessible possible, avec peu de manipulations pour mener ses requêtes. Et que dire du logo Sumeria, sinon qu’il est élégant et utilise une belle typographie légèrement à empattement. On se situe entre le classicisme de la banque, et l’ère moderne où on sent une forme d’émancipation par rapport à nos modèles de banque bien connus et « vieillissants ». A l’agence, on trouve que le typographie se rapproche beaucoup de la M Smart HK Bold. Mais le tout est évidemment retravaillé pour offrir de vraies lettres de noblesses à la nouvelle identité visuelle.
Notre avis de designer et communicants ? On valide cette nouvelle identité visuelle et ce travail de naming, qu’on trouve pertinents et porteurs de valeurs.
A voir maintenant comment évoluera cette nouvelle forme de l’application.
Alors désormais, est-ce que le devenu célèbre « Faire un Lydia » se transformera en « faire un Sumeria » ? L’avenir nous le dira.